DERNIER OUVRAGE PARU :
Idées de Dieu dans la civilisation chrétienne.
ISBN : 978-2-846-08263-1
Sortie en librairie 10 juillet 2009 aux éditions . En vente sur Amazon , Chapître.com , Fnac, La Procure etc.
Caractéristiques : 224 pages,
couverture quadri (voir les "premières pages" ci-dessous), format 13,5 x 21 cm, prix public : 20 €
TTC.
Les premières pages du tapuscrit (version provisoire, le brouillon de l'époque) sont ici.
Vidéo : micro-trottoir sur l'idée de Dieu disponible ICI Avant-première : Maquette de couverture ICI.
Deux mille ans d’histoire
chrétienne ont modelé non seulement l’essentiel de nos règles sociales, de nos
lois et de nos usages, mais il n’est pas même une science qui ne soit marquée
par l’influence de la pensée religieuse. Tout le monde donc, ou presque, est
pénétré de ce savoir religieux, de ces acquis implicites ou explicites qui
partagent en commun un parfum d’éternité et la couleur des certitudes. Il est
vrai que l’église
semble incontestablement stable, comme si elle était hors de portée des remous
humains, des révolutions sociales ou intellectuelles, et donne l’apparence
d’une institution hors d’atteinte de la futilité des hommes et de la frivolité
des modes. Cependant,
le visage de l’église est souvent
brouillé par de nombreuses idées reçues devenues réalité au fil du temps. Que
ce soit au sujet de Satan, du mariage, de la confession, du Purgatoire ou de la
chasteté, ces idées, reçues comme des vérités, tissent au même titre que les
souvenirs de l’histoire vraie, des liens d’appartenance qui relient le sujet à
l’église et à la collectivité.
L’idée reçue devient alors une des briques de ce savoir collectif, perçue comme
peut l’être une évidence. l’idée
reçue est, par conséquent et de manière plus forte encore que le fait historique,
un nœud de communication du groupe social. De manière plus forte car elle est,
par nature, en parfaite adéquation avec nos attentes et nos besoins
psychologiques. En effet, si la teneur d’une idée reçue et l’image qu’elle
transmet n’est pas la représentation exacte du fait originel, ce leurre est
souvent le refuge ultime des problématiques humaines, garante qu’une solution
politique ou sociale pour un public qui a trouvé, avec sa naissance, une
réponse adaptée à ses espérances.
Alors pourquoi l’idée reçue, à quelle
problématique se propose-t-elle comme solution, voire comme alternative ?
C’est, pour l’essentiel, ce à quoi cet essai tente d’apporter des éléments de
réponse.
Photo couverture : Max Ernst (1891-1976), La Vierge corrigeant l’enfant Jésus devant trois témoins, 1926,
Muséum Ludwig, Cologne.
Lire
en bibliothèque :
Bibliothèque Nationale de
France, Paris : BN 42043753 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42043753t/PUBLIC), Bibliothèque de Strasbours B.N.U.S. :
E.218.203...